Nos boursiers en résidence
Introduction
On vous annonçait en juin 2021 (Résidences 2021 et Nouveau Concours de bourses) les noms des trois artistes qui avaient obtenu une bourse de 1500 $ ainsi qu’un séjour sans frais à la résidence DAR.
- Arts visuels : Yannick Guégen
- Arts littéraires : Pénélope Mallard
- Arts circassiens : The Chita Project (Anna Kichtchenko et Pablo Pramparo)
Tous ces artistes ont su profiter de notre environnement, de la nature environnante et de ce site enchanteur qu’est la résidence d’artistes D’Arts et de rêves pour faire avancer leurs projets. Tous ont d’ailleurs été très reconnaissants d’avoir pu œuvrer dans un lieu aussi propice à la réflexion et à la création.
En acceptant la bourse et la résidence, les artistes s’engageaient à animer une activité de médiation culturelle que tous ont su faire avec brio.
Arts visuels : Yannick Guégen
Par Liliane Lessard
Le 23 septembre, Yannick Guéguen nous a fait voir le Parc DAR sous un autre œil. Durant sa résidence, Yannick a sillonné tous les sentiers, a exploré le parc de haut en bas, de droite à gauche, et a même découvert des espèces végétales qui nous étaient inconnues, nous les adeptes du Parc DAR.
Le projet de Yannick, MÉTA-BOTANICA, est un corpus d’œuvres, interrogeant les relations entre le végétal, la botanique et les dimensions tactiles. Comment créer des œuvres qui s’inspirent des dimensions tactiles des végétaux, qui provoquent une écoute plus sensible au monde végétal tout en sensibilisant à la fragilité des écosystèmes ? Ces œuvres d’arts numériques, d’art sonore et d’art visuel visent à questionner notre relation au toucher pour la connaissance du végétal. C’était la première activité de médiation culturelle à la résidence DAR qui utilisait autant les nouvelles technologies.
Yannick nous a même fait écouter des enregistrements qu’il avait fait de végétaux qui évoquaient des insectes chanteurs. Ce fut une révélation pour plusieurs d’entre nous.
Merci Yannick d’avoir élargi nos horizons.
La présentation quoique très technique était très fascinante.
Yannick guidant les participants
lors d'un exercice exploratoire.
Arts littéraires : Pénélope Mallard
Par Liliane Lessard
Le 21 octobre, Marie Clark a animé la rencontre avec l'écrivaine Pénélope Mallard, d’ailleurs Pénélope avait déjà habité Sutton et suivi un cours d’écriture avec Marie. Vous ne serez donc pas étonné d’apprendre que plusieurs autres écrivains en herbe de Sutton étaient sur place pour entendre Pénélope nous parler de son cheminement et de son projet en cours―un recueil de fragments sur la vie de sa mère (maintenant décédée). Les échanges furent vraiment sympathiques, les gens très attentifs à tout ce qui se disait.
Fait intéressant à noter, il y avait aussi dans la salle Paulette Vanier, l’artiste derrière le cocon de saules dans le Parc DAR. Pénélope et Paulette avaient eu l’occasion à plus d’une reprise de se croiser dans le parc et d’échanger sur leur art respectif. Nicole Côté avait imaginé un lieu où artistes de différentes disciplines se côtoieraient et apprendraient l’un de l’autre, voire s’influenceraient, c’est ce dont Paulette et Pénélope ont témoigné ce jour-là.
Pénélope Mallard
Pénélope Mallard et Marie Clark
Des participants attentifs
The Chita Project : Anna Kichtchenko et Pablo Pramparo
Par Mélodie Martin Couture
Sous le ciel étoilé d’une soirée frisquette, une vingtaine de personnes se sont réunies le 4 novembre dernier dans le Studio A de D'Arts et de rêves pour assister à la prestation des boursiers en art circassien, The Chita Project, un duo composé de Anna Kichtchenko et de Pablo Pramparo. L'espace était presqu’entièrement occupé par le décor; grand tapis noir, matériel technique, éclairage, haut-parleurs, il y avait même une poupée grandeur nature.
Après une courte introduction, les artistes ont enfilé des manteaux de plumes et ont commencé à bouger dans l'espace. On sentait l'art martial et l'art du cirque se mélanger, dans une ambiance sonore cacophonique gérée par les artistes eux-mêmes.
The Chita Project nous ont laissé entrer dans leur univers; ce fut un dialogue émouvant entre ces deux acrobates, on était dans leur espace, on ressentait leur force, on admirait leur souplesse et on devinait leur sensibilité. Malgré nos masques, nous étions toutes et tous d’un même souffle. La fluidité de leurs mouvements et leur connexion étaient envoûtantes.
Fasciné, le public a été généreux avec Anna et Pablo lors de la discussion qui a suivi. Cette soirée fut une belle occasion pour le duo de tester tout ce sur quoi leur travail avait porté durant leurs trois semaines de résidence.
Un beau moment d'échange.
Merci encore !