La petite histoire D’Arts et de rêves… Chapitre 2
L’infolettre de décembre 2016 racontait les tout débuts D’Arts et de rêves. Vous avez appris comment les visions des trois co-fondateurs avaient fait du 57, rue Principale Nord, une résidence-atelier et un parc culturel, parc que l’on peut explorer à sa guise, 365 jours par année.
Dans le Chapitre II de La petite histoire D’Arts et de rêves, vous découvrirez d’où vient le nom D’Arts et de rêves.
Chapitre II
Nicole Côté (arts visuels) et Henri Lamoureux (arts littéraires) ont eu beaucoup de plaisir à imaginer ce projet de résidence d’artistes pour Sutton, mais pour bien démarrer le projet, il leur fallait un troisième complice, idéalement quelqu’un qui pourrait assurer la relève. Ils ont alors pensé à Joanie Leroux-Côté, leur nièce œuvrant dans les arts du cirque contemporain.
Sentant l’enthousiasme de Joanie, Nicole et Henri s’empressent de lui décrire la propriété du 57, rue Principale Nord, et l’invitent à venir marcher avec eux sur le site. Joanie y voit déjà un amphithéâtre naturel où pourraient être présentés les spectacles des artistes résidents et d’artistes invités en arts du cirque contemporain. Joanie est emballée, quel beau projet !
En discutant à trois, nos co-fondateurs pensent impliquer la famille, qui est riche de multiples talents, afin d’aider au démarrage du projet. Un appel à tous est lancé !
Des membres de la famille répondent à l’appel et offrent leurs services, de manière occasionnelle ou sur une base plus régulière. Ceux d’entre vous qui avez participé aux différentes corvées au 57, rue Principale Nord, ont d’ailleurs eu l’occasion de côtoyer ces gens tout aussi emballés par ce fabuleux projet. D’autres préfèrent travailler dans l’ombre et sachez que leur contribution est tout aussi valorisée !
Hiver 2015, le projet commence vraiment à prendre forme, mais il n’a toujours pas de nom : il faut donc le baptiser, et voilà qu’on pense de nouveau à la famille.
Imaginez une belle journée ensoleillée, une maison chaleureuse avec vue sur les montagne vertes, le feu dans la cheminée, une table bien garnie, des fauteuils confortables, un verre de vin ou deux, des gens heureux et curieux, des enfants qui s’amusent tranquillement…
La famille avait été conviée à ce brunch qui serait suivi par une activité créative pour baptiser ce projet qui avait maintenant officiellement trois co-fondateurs, à savoir Nicole, Henri et Joanie, mais toujours « pas de nom ». Le tout serait fait évidemment de manière informelle, car on était « entre nous ».
Il faut cependant préciser que Nicole, Henri et Joanie s’étaient bien préparés. On avait prévu une courte présentation pour résumer les étapes franchies jusqu’à maintenant et celles à venir pour ce projet « pas de nom ». On s’était entendu sur la manière de procéder et on avait acheté des tablettes de papier géantes à feuilles mobiles, des marqueurs colorés, du ruban gommé, tout ce qu’il fallait pour noter les idées des invités.
Puis on a fait travailler Henri, l’animateur d’expérience, pour faciliter une activité de remue-méninges; on en fit un jeu et tous s’amusèrent. Les suggestions des uns stimulaient les cellules créatives des autres. Joanie jouait à l’assistante et écrivait sur les grandes feuilles les noms proposés; les feuilles mobiles s’emplissaient à vue d’œil. Il n’y avait pas de censure ou de commentaires, on laissait aller son imagination. C’est ainsi que l’on se retrouva avec de nombreuses feuilles fixées aux murs, toutes annotées des suggestions des participants…
Mais il ne fallait retenir qu’un nom… comment procéder ? Par élimination : on a relu chacun des noms qui avaient été notés et on a décidé, pour chacun, s’il titillait ou non l’imagination. On s’est finalement retrouvé avec les mots « arts » et « rêves », et de fil en aiguille, on en est venu à voter pour le Collectif D’Arts et de rêves qui devint l’organisme D’Arts et de rêves ! Le projet avait fière allure avec un tel nom.
Pour que le nom soit officiel, il fallait cependant l’enregistrer auprès du Registraire des entreprises du Québec. Ce qui a été fait, mais avec trois noms plutôt qu’un : Parc culturel D’Arts et de rêves, Parc culturel de Sutton et Collectif d’art et de rêves. Mais enregistrer un nom ne fait pas de miracles en soi…
Le miracle fut de compléter les documents requis pour incorporer l’organisme. Le travail administratif était-il ainsi terminé, mais que non… On avait procédé à l’enregistrement, à l’incorporation, et il fallait maintenant compléter toutes les étapes légales, y compris la rédaction des règlements de l’organisme.
Saviez-vous que la première assemblée générale comptait trois personnes : la présidente, Nicole, le vice-président, Henri, et la secrétaire, Joanie. Il n’en fallait pas plus pour qu’elle soit officielle. C’était les tout débuts… Deux ans plus tard, nous sommes 81 membres et avons plus de 120 bénévoles. C’est très stimulant !
À titre de membre, vous pouvez voter lors des assemblées générales annuelles (AGA). Participerez-vous à la prochaine assemblée (AGA) qui aura lieu en dans quelques jours à peine, soit samedi le 25 mars ?
À suivre…