Katherine Godbout
Il y en a qui choisissent de plonger dans le monde artistique, d’autres aiment s’y aventurer à l’occasion et d’autres sont quasiment nés dedans : c’est le cas de Katherine Godbout, notre bénévole.
Qui est Katherine ? Une fille de Montréal qui, il y a quelques années à peine, a décidé, sur un coup de tête, de venir s’installer à Sutton, ville qu’elle connaissait pour y avoir séjourné lors de weekends ou de vacances, mais aussi pour avoir exposé en 2009-2010 à la Galerie Les Imagiers, au 19, Principale N, à Sutton.
Son background ? La mère de Katherine enseignait à l’UQAM en arts plastiques et en histoire de l’art; son père dessinait et enseigne encore le modèle vivant au CEGEP du Vieux-Montréal. Katherine, enfant, dessinait aussi et elle a étudié dans le domaine des arts avant de faire son bac en sciences politiques et relations internationales. Puis la vie aidant, la communication, l’esprit communautaire, le développement durable et évidemment les arts ont influencé ses décisions professionnelles.
Un poste d’encadreur dans une boutique de Montréal, sur le Plateau, a permis à Katherine, entre autres, de gagner sa vie tout en continuant de se consacrer à son art. C’est d’ailleurs grâce à ce travail qu’elle avait fait la connaissance de nombreux artistes et qu’elle avait découvert LE V.I.P. : Le Virus d’Improvisation Picturale, une ligue nationale d’improvisation picturale de Montréal—organisme culturel à but non lucratif. Katherine s’était d’ailleurs jointe à l’équipe Les Rouges (Les Fourmis) Morbidique et les quatre équipes de ce regroupement d’artistes-peintres professionnels se rencontraient une fois par mois pour appliquer les principes d’improvisation à la création picturale. Katherine en garde de bons souvenirs !
Reconnue pour son expertise en encadrement, Katherine a ouvert un petit atelier en haut de la Galerie Art libre au 6, rue Principale Sud, à Sutton. Comme elle possédait un bon réseau d’amis artistes, la transition de notre encadreur de Montréal à Sutton s’est effectuée plutôt facilement. Puis changement de cap, l’atelier d’encadrement est maintenant installé chez elle, ce qui lui donne plus de temps pour ses tableaux.
Car Katherine aime toujours peindre : elle a d’ailleurs exposé de petits formats à Sutton en 2015, à la Galerie Art libre et à la Galerie Art Plus. Elle a aussi en 2015 participé à la Promenade des arts de Cowansville.
Regarder la liste de toutes les expositions de Katherine est assez impressionnant : des expositions solo, des expositions collectives, des événements, et cela depuis les années 80. Katherine résume ainsi son cheminement d’artiste : « Certains artistes trouvent rapidement, moi, j’aime chercher longtemps. » On ne vous dévoilera pas son âge, car elle est encore assez jeune, mais on peut vous assurer qu’elle a une riche expérience.
Et quel est le lien de Katherine avec D’Arts et de rêves ? Il faut dire que louer le local en haut de la Galerie Art libre a permis un premier contact avec Nicole et Henri, deux des trois co-fondateurs de la résidence-atelier et parc culturel. Dès le départ, Katherine a été subjuguée par le projet qu’elle trouve fascinant de par sa multidisciplinarité, le parc, les sculptures, l’accessibilité, les possibilités, et la vision, voire la détermination et les rêves des trois co-fondateurs.
Que souhaite Katherine pour D’Arts et de rêves ? Que du bien, beaucoup de visibilité et l’appui de tous les Suttonais et de toutes Suttonnaises.
Notre troisième chronique bénévole sera publiée le 21 juin 2017.
De qui s’agira-t-il ? À suivre…