Marie-Renée Bourget-Harvey

Lexique du vivant

Écoconception

vendredi 21 mars 2025, 17 h 00

D’Arts et de rêves

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Présentation publique

« J’ose croire que nous avons besoin d’un nouveau langage, d’une nouvelle langue, de nouveaux gestes et de nouvelles pensées pour entrer en relation avec le vivant, avec ce qui nous entoure, nous soutien, nous élève et nous habite.
Est-ce que les mots disponibles suffisent? Devons-nous en créer d’autres, les laisser prendre vie en nous? Cette quête n’est pas linéaire et elle n’est pas solitaire. Elle est intime, certes, mais elle se ficelle au collectif, à la communauté et au territoire. »

Lors de sa présentation, elle a convié le public à échanger autour de mots, d’images et de sons, souhaitant tendre vers la création d’un lexique arborescent et multiforme du vivant, fabriqué en cocréation avec humain et plus qu’humain.

Biographie

Marie-Renée Bourget Harvey est fascinée et attendrie par les humains, les arts, le territoire.
Artiste multidisciplinaire, elle développe une démarche atypique entre esprit scientifique et liberté créative où les réflexions, les mots, les actions et leurs portées s’entrelacent finement.

Insatiable curieuse, hypersensible à la terre qui l’accueille, elle cherche à créer des ponts intérieurs et extérieurs afin de repenser nos manières de créer et de dégager plus de sens et de cohérence au quotidien. Elle recherche sans cesse la justesse et la cohésion dans la création et elle est mue par le désir d’insuffler de la poésie jusqu’au cœur du quotidien.

Démarche

«Comment puis-je redonner à la terre? Comment puis-je créer, ou plutôt co-créer avec le territoire, avec les humains et les plus qu’humains qui l’habitent? Comment ma pratique, ma vie dans son entièreté, peut avoir comme assise la réciprocité?
Ces réflexions m’habitent, m’obsèdent, me guident. Elles se déploient via des actions concrètes certes, mais elles puisent leurs racines au cœur des réflexions et discours internes et externes qui nous habitent et que nous nous racontons en boucle. Tout est création et tout est vivant, incluant les mots que nous utilisons, consciemment ou non.
J’ose croire que nous avons besoin d’un nouveau langage, d’une nouvelle langue, de nouveaux gestes et de nouvelles pensées pour entrer en relation avec le vivant, avec ce qui nous entoure, nous soutient, nous élève et nous habite.
Est-ce que les mots disponibles suffisent? Devons-nous en créer d’autres, les laisser prendre vie en nous? Cette quête n’est pas linéaire et elle n’est pas solitaire. Elle est intime, certes, mais elle se ficelle au collectif, à la communauté et au territoire.»

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