François Fournier

François a fait carrière à Montréal et est à la retraite depuis peu de temps. Il a découvert la région il y a quelques années quand il a rencontré Nicole Côté et Henri Lamoureux. Puis il a eu un coup de cœur pour le ruisseau Ruiter Brook, ce qui l’a amené à acheter une charmante maison rustique à Mansonville. François s’habitue tranquillement à vivre en région et aime beaucoup les découvertes qu’il y fait, les paysages, les gens, et aussi la culture sous toutes ses formes.

François a suivi avec intérêt la concrétisation du projet D’Arts et de rêves. Puis la retraite lui donnant des moments de loisir, il a choisi de s’impliquer―par amitié et aussi par plaisir―en proposant ses services à Nicole et à Henri. Qu’a fait François, vous demandez-vous peut-être, et bien il a fait de tout, et a eu beaucoup de bonheur à s’activer ainsi.

  • François a commencé en avril 2016 en travaillant sur le terrain avec Henri Lamoureux et Mathurin Asselin-Coutu, un étudiant engagé pour les mois de juin-juillet 2016. Ils ont entre autres aménagé les sentiers qu’avait dessinés Emmanuelle Tittley, notre architecte paysager.
  • Il a aidé à installer les enseignes, plus compliqué qu’il n’y parait car le sol bouge beaucoup l’hiver, alors il faut que ce soit solide et ce l’est, grâce au labeur de bénévoles tel que François.
  • François a aussi participé avec Étienne Grégoire, le forgeron, et d’autres à aménager une base solide à la sculpture Paysage nordique, commanditée par la famille Bourget et réalisée lors du Symposium Monumentum de 2015.
  • La grange ayant été retravaillée à l’intérieur, il fallait nettoyer l’extérieur pour en améliorer le coup d’œil, ce qui fut fait : encore une expérience de travail en équipe fort satisfaisante.
  • L’inauguration du 18 juin 2016 était un moment fort attendu et il fallait faire bonne impression. François a donc sauté sur le tracteur et a dégagé l’approche du ponceau et les sentiers; puis avec soin, a désherbé le pourtour de la sculpture de Daniel Haché qui allait être dévoilée ce jour-là.
  • Avec sa conjointe Michelle Enault, François a été présent toute la journée de l’inauguration pour aider avec la bouffe et le service.
  • Saviez-vous que c’est grâce à François si la pelouse a été bien entretenue tout l’été, et l’année prochaine ?

Francois Fournier-dans la nature-a publier


François aime rire et s’amuser, heureusement car il en a eu l’occasion plus d’une fois au cours de cette année. Il raconte, en riant encore, la fois où Henri Lamoureux et lui devaient construire un ponceau, pas évident pour des amateurs de suivre des plans professionnels, mais, de peine et de misère, nos deux gai lurons ont réussi à respecter les plans de l’architecte paysagiste et le ponceau supporte aujourd’hui, et ce solidement, tous les passants !

Et qu’apporte D’Arts et de rêves à un bénévole tel que François ?

La satisfaction de travailler avec des gens passionnés et croyant aussi fort que lui à D’Arts et de rêves, vous dirait François. Puis des découvertes artistiques : François a assisté à la présentation d’Isabelle Renaud, la première artiste en résidence, le 12 novembre dernier. C’est alors qu’elle a décrit son cheminement en tant qu’artiste, a présenté son projet de résidence et a parlé du futur de l’œuvre que ce séjour à Sutton lui permettait de créer. Écouter une artiste expliquer son travail de manière aussi passionnée et structurée et savoir que l’on a participé un tant soit peu à la réalisation de cet environnement propice à la création est un pur plaisir, avoue François.

Que souhaite François pour D’Arts et de rêves ?

« Que le projet fonctionne à cent milles à l’heure car c’est un plus pour Sutton, qu’il y ait beaucoup de sculptures dans le parc, que les gens viennent y marcher, avec leur famille, avec leurs amis, que l’amphithéâtre prévu dans le plan quinquennal voit le un jour ! »


Karina Sasseville, coordonnatrice D’Arts et de rêves, résume bien François Fournier : « Un homme souriant, positif, disponible, généreux, humble, qui chaque fois qu’il termine une tâche, n’hésite pas à rappeler qu’il serait disponible et prêt à aider encore. »


Notre deuxième chronique bénévole sera publiée au printemps 2017.

De qui s’agira-t-il ? À suivre…